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Redressement fiscal

L’ouverture d’un contrôle fiscal, suivi de l’émission d’une proposition de rectification, peut être source de tensions et d’inquiétudes pour les contribuables. En matière de procédure fiscale, de réelles conséquences financières pèsent sur les entreprises et sur leurs dirigeants.

CF Société d’Avocats est à vos côtés en cas de en cas de redressement fiscal pour assurer la défense de vos intérêts.

  • Des professionnels du Droit Fiscal expérimentés et réactifs
  • Une approche et des conseils pragmatiques

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Qu’est-ce qu’un redressement fiscal ?

À l’issue d’un contrôle fiscal diligenté auprès d’un contribuable, l’administration fiscale peut procéder à des redressements fiscaux dans le cadre de l’émission d’une proposition de rectification.
Cette proposition a pour objectif de corriger les inexactitudes, erreurs ou omissions constatées dans les bases d’imposition déclarées par le contribuable et de réclamer en conséquence le paiement de l’impôt correspondant à cette rectification.
Le délai de prescription, c’est-à-dire le droit de reprise de l’administration fiscale, varie en fonction de la nature de l’impôt. Par exemple, en matière d’impôt sur les sociétés, d’impôt sur le revenu, de TVA et d’impôt sur la fortune immobilière, le droit de reprise est de 3 ans. Ce délai peut être étendu dans certaines circonstances spécifiques.

Fait générateur : le contrôle fiscal

La fiscalité française repose sur un système déclaratif : chaque contribuable doit déclarer les éléments nécessaires au calcul de l’impôt dû. Une présomption d’exactitude et de sincérité s’applique sur les déclarations souscrites par les contribuables. En contrepartie, l’administration fiscale dispose d’un droit de regard et de contrôle. En effet, l’administration fiscale peut demander aux contribuables tous renseignements, justifications ou éclaircissements pour contrôler les déclarations ainsi que les actes utilisés pour l’établissement des impôts, droits, taxes et redevances (art L10 du LPF). Elle contrôle également les documents déposés en vue d’obtenir des déductions, restitutions ou remboursements au titre d’une imposition.
Un contrôle fiscal a ainsi pour objectif de vérifier la régularité, la sincérité et le caractère probant des écritures comptables, registres et documents de toute nature, avec les déclarations fiscales souscrites par un contribuable.
Un contrôle fiscal sur place débute par l’envoi ou la remise d’un avis de vérification de comptabilité au contribuable au minimum 15 jours avant la première intervention du vérificateur. Une phase d’investigation s’ouvre par la suite, durant laquelle le vérificateur va procéder au contrôle et à l’analyse de nombreux documents (FEC, déclarations fiscales, avis d’imposition, etc.).
Tout savoir sur le contrôle fiscal

À l’issue de cette phase d’investigation, si l’administration constate le respect par le contribuable de la législation applicable, la procédure s’arrête. Le cas contraire, l’administration émet une proposition de rectification afin de faire connaitre au contribuable les redressements fiscaux proposés.

Comment se déroule un redressement fiscal ?

Si à l’issue du contrôle fiscal, l’administration constate une insuffisance, une inexactitude, une omission ou une dissimulation dans les éléments servant de base au calcul des impôts, droits, taxes ou redevances dus en vertu du code général des impôts (CGI), le contribuable peut faire l’objet d’un redressement fiscal.
L’administration adresse alors une proposition de rectification au contribuable par lettre recommandée avec avis de réception. Celle-ci doit obligatoirement indiquer les motifs motivant le redressement, ainsi que le montant du redressement, les droits dus, les intérêts et les pénalités.
À compter de la réception de la proposition de rectification, le contribuable peut accepter les rectifications proposées. Dans cette hypothèse, l’administration fiscale procédera à la mise en recouvrement des suppléments d’imposition, de l’intérêt de retard et des éventuelles pénalités.
Si le contribuable est en désaccord avec la proposition de rectification, il dispose d’un délai de 30 jours pour y répondre et faire état de ses observations qui peuvent prendre la forme d’un refus, complet ou partiel. Ce délai peut être prorogé de 30 jours supplémentaires sur demande du contribuable auprès de l’administration avant la fin du délai initial. Des négociations peuvent être menées notamment sur le montant des pénalités ou l’obtention d’un délai de paiement par exemple. La réponse doit être motivée et contester de façon circonstanciée la proposition de rectification.
L’administration fera connaitre sa position et apportera une réponse dans un délai de soixante jours suivant la notification des observations du contribuable : abandon, maintien partiel ou total du redressement.
Si les discussions entre le contribuable et le service vérificateur n’aboutissent pas à un accord, les rectifications seront maintenues. Certaines voies de recours sont toutefois à la disposition du contribuable.

Ayez les bons réflexes et sollicitez l’intervention d’un Avocat ! Chez CF Société d’Avocats, nous constatons malheureusement que l’Avocat est sollicité trop souvent après que la procédure de contrôle ait été initiée. En effet, l’intervention tardive de l’Avocat complexifiera la possibilité de limiter les redressements proposés par l’administration et d’identifier les éventuelles irrégularités commises dans la procédure.

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Quelles sont les sanctions encourues ?

Un redressement fiscal aboutit au recouvrement de l’impôt dû auquel s’ajoute des intérêts de retard et des pénalités sous forme de majorations. Ces dernières dépendent de la nature et de la gravité de la faute, notamment de la bonne ou mauvaise foi quant à l’erreur commise.
Par ailleurs, le redressement fiscal d’une entreprise peut conduire à l’engagement de la responsabilité du dirigeant, notamment en cas d’erreur grave et avérée.

Comment contester un redressement fiscal ?

En cas de désaccord entre les deux parties, le contribuable peut demander la saisine du supérieur hiérarchique de l’auteur de la proposition de rectification afin de contester cette décision. En fonction de la nature de la procédure de contrôle, le contribuable pourra dans un second temps demander la saisine de l’interlocuteur départemental.
À l’issue de ces recours, si le désaccord persiste, le contribuable peut saisir la juridiction compétente. Une phase contentieuse s’ouvre alors.
Pour cela, le contribuable doit obligatoirement déposer au préalable une réclamation contentieuse auprès de l’administration fiscale..
En cas de contentieux fiscal, un Avocat est là pour aider le contribuable à préserver ses intérêts et à exercer toutes les voies de recours disponibles. Son niveau de compétences juridiques élevé sera nécessaire pour pouvoir contester efficacement un redressement fiscal.

Faut-il faire appel à un Avocat ?

En matière de contrôle et contentieux fiscal, le recours aux services d’un Avocat en Droit Fiscal est déterminant. Les règles et les procédures étant très complexes à maîtriser, il est recommandé de faire appel à ce professionnel du Droit au plus tôt afin d’éviter des erreurs pouvant s’avérer coûteuses pour le contribuable.
En amont, il joue un rôle de conseil essentiel pour identifier et analyser les risques fiscaux pouvant peser sur le contribuable afin de mieux prévenir d’éventuels litiges par la suite.
Lors d’un contrôle fiscal, un Avocat en Droit Fiscal veille à la protection des droits du contribuable et assure la défense de ses intérêts, en maintenant un dialogue constructif avec le vérificateur.
En cas de proposition de rectification, son expérience en la matière lui permet de mener les négociations, formuler des réponses motivées aux propositions de rectification émises par l’administration fiscale et développer un argumentaire juridique maîtrisé.
En cas de contentieux fiscal, un Avocat est là pour aider l’entreprise à exercer toutes les voies de recours disponibles et cela dans le respect des règles procédurales.

CF Société d’Avocats est à vos côtés à toutes les étapes du contrôle et contentieux fiscal. Les Avocats en Droit Fiscal vous assistent dans vos recours devant l’administration fiscale ou devant les tribunaux. Nous vous aidons à analyser les risques fiscaux pouvant peser sur votre entreprise afin de mieux prévenir d’éventuels litiges. Du précontentieux au contentieux fiscal, nous sommes là pour assurer la défense de vos intérêts.

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